Portraits. Acrylique sur kraft, 60 x 100 cm, octobre 2014 (Drôme)Darwin / Mutations. Technique mixte sur kraft, 60 x 110 cm, 2009 (Bogotá)Portraits. Technique mixte sur kraft, 150 x 60 cm, 2009 (Bogotá)
Sans Titre. Acrylique sur bois, 150 x 42 cm, octobre 2014 (Drôme)
« Ecriture de l’exil, ces Calligraphies de l’Origine font écho aux traces laissées par les premiers hommes, sur les parois des cavernes. Elles rendent aussi hommage à celles et ceux qui ont fini par déserter leurs terres, dans l’espoir d’une vie meilleure. La violence de la guerre, parfois oblige. Alors, les villages se vident, les hommes marchent, courent, traversent les montagnes et les frontières pour atteindre un lieu sûr. Les bras ouverts ces mêmes hommes nous appellent, nous priant de ne pas détourner le regard, de ne pas les oublier, de reconnaître notre fraternité. La vie et la mort marchent main dans la main, œuvrant ainsi à perpétuer le cycle. »
Caligraphie de l’origne I, II & III. Acrylique sur bois, 15 x 30 cm, octobre 2014 (Drôme)Le chemin. Acrylique sur bois, 88 x 100 cm, 2010 (Grenoble)Calligraphies de l’origne. Acrylique sur toile, 31 x 42 cm, 2014 (Le Clos des Capucins, Yenne)Calligraphies de l’origine. Acrylique sur tapisserie, 40 x 53 cm, 2014 (Drôme)
« Brisée, morcelée, blessée, la Terre souffre. Malade, elle a besoin de mains pour la soigner. Le drapeau colombien dont les incisions ont été recousues à grands points, en est ici le témoin. Associé à des lambeaux de draps récupérés dans des hôpitaux et marqué de symboles, celui-ci porte à la fois les stigmates du passage des hommes et de la violence des guerres et l’éternelle espérance de guérison. La couture n’est donc pas seulement un élément esthétique mais une écriture du déchirement vécu, des souffrances et du souffle de vie. »
Portraits sur fond blanc. Acrylique sur bois, 49 x 40 cm, octobre 2014 (Drôme)Couple sur fond blanc. Acrylique sur bois, 33 x 39 cm, octobre 2014 (Drôme)Choeurs sur fond blanc. Acrylique sur bois, 48 x 70 cm, octobre 2014 (Drôme)
Silence. Acrylique sur volets en bois, 93 x 157 cm, octobre 2014 (Drôme)
« Le bois murmure, parle, crie, respire. Il renferme
une histoire que le peintre nous dévoile,
rendant lisibles les écritures d’un passé oublié.
Silencieux, ces personnages qui surgissent
comme dans un mouvement de foule, semblent
pourtant vouloir clamer leur existence. Ce silence
parle au-delà des entraves, de ces lames
de métal que leur bandent parfois les yeux ou
la bouche.
Le rouge, le noir et le blanc sont les couleurs les
plus souvent utilisées par les cultures afro-descendantes
et autochtones de la Colombie. Aussi
ce choix est-il une manière de rompre le silence
des ces peuples, de porter leur voix. »